
L’expert-conseiller en douane, exportation et investissement, Haykel Hlel, a présenté ce lundi 21 juillet 2025 les principaux avantages juridiques et fiscaux offerts aux Tunisiens résidant à l’étranger souhaitant effectuer un retour définitif en Tunisie. L’occasion de rappeler les mesures prévues par la législation en vigueur, notamment en matière de franchise douanière, de projets d’investissement et de gestion des devises.
Véhicules et effets personnels exonérés
Lors de son passage sur les ondes d’Express FM, Haykel Hlel a indiqué que parmi les avantages majeurs, les Tunisiens de l’étranger peuvent importer, dans le cadre de leur retour définitif, un véhicule au titre du régime FCR (Franchise Commerciale de Retour), sans paiement de droits ou taxes douanières, à condition de ne pas le revendre immédiatement. En cas de revente, un taux réduit de 25 % peut être appliqué sous réserve de régularisation.
“Ils bénéficient également de l’exonération des droits de douane pour des effets personnels d’une valeur maximale de 5 000 dinars, dans le cadre de l’importation temporaire”, a-t-il encore précisé.
Pour les expatriés souhaitant créer un projet en Tunisie, la législation leur permet d’importer les équipements et machines nécessaires sans paiement de droits de douane ni de TVA, même s’il ne s’agit pas de matériel neuf. L’importation d’un moyen de transport est également autorisée avec un paiement partiel de 10 % des droits.
Sur un autre plan, Haykel Hlel a précisé que ces avantages sont soumis à certaines conditions, notamment : avoir résidé à l’étranger au moins 365 jours au cours des 12 derniers mois précédant l’arrivée, ne pas avoir séjourné en Tunisie plus de 183 jours de manière discontinue durant cette période et être propriétaire du véhicule ou du bien importé, ou disposer d’une procuration officielle signée au consulat tunisien du pays de résidence.
Quant aux Tunisiens de l’étranger revenant en Tunisie après leur retraite, ils sont appelés à régulariser leurs comptes en devises pour les convertir en comptes locaux, tout en ayant le droit de conserver leurs économies en devises.
“La législation tunisienne offre un cadre favorable pour faciliter le retour des expatriés, qu’il soit familial, économique ou de retraite”, a conclu Haykel Hlel.